Pont neuf !
Ah, ben voilà que le mur de mon ancien poulailler se prend pour le Pont Neuf.
Du coup, il s'est fait emballer !!!
Bon, en fait, c'est du sauvetage. En attendant de démarrer les travaux pour mon gîte, j'ai dû protéger le haut du mur du poulailler pour palier à une des (nombreuses) aberrations de construction qui caractérisent les Dames. Là, il s'agit "juste" du toit qui s'arrête 10 cm avant le bout du mur ouest (pierres sèches et terre). Du coup, l'eau de pluie coule sur le haut du mur, s'infiltre, humidifie la terre entre les pierres et l'hiver… ça gèle. Tout le monde sait que la glace occupe plus de place que l'eau ; donc, le mur gonfle et les pierres se déchaussent...
Je serai obligé de reprendre ce haut de mur (et d'allonger la toiture !) mais en attendant, il me fallait limiter les dégâts.
Pour le four à pain, par contre, c'est trop tard (et depuis longtemps) . L'eau du toit coule directement sur la cheminée (pas de chéneau) puis sur le mur du four et s'infiltre entre les lauzes. Comme, en plus, le mur de base part dans la pente (le four subissant la poussée du remblai de la route), les lauzes ont glissé par paquets, laissant à l'air libre de grandes zones de la terre isolante.
Dès mon arrivé ici, il y a un an et demi, j'avais entièrement bâché le toit en lauzes, mais ça n'a pas été suffisant.
Maintenant, je n'ai plus qu'une solution : tout démonter pour le reconstruire plus tard. Dommage, je ne retrouverai jamais la pâtine des vieilles briques de la voûte rongées par le feu.
En parallèle de tout ça, je fais des plans et je monte le dossier pour la demande de permis de construire… long et pas simple…
@ suivre…